Clôture des premières Journées des Chargeurs Guinéens : un tournant décisif pour la logistique en Afrique
Cette première édition a marqué une étape majeure, une déclaration d’intention forte : celle de ne plus penser le développement économique de la Guinée sans une logistique performante, intégrée, résiliente et inclusive. Durant 48 heures intenses, les participants ont identifié ensemble les défis auxquels font face les opérateurs économiques et ont proposé des solutions concrètes pour les relever. Au terme de ces échanges fructueux, sept recommandations clés ont émergé, traçant la voie d’un avenir prometteur pour les chargeurs guinéens et africains.

Cette première édition a marqué une étape majeure, une déclaration d’intention forte : celle de ne plus penser le développement économique de la Guinée sans une logistique performante, intégrée, résiliente et inclusive.

Durant 48 heures intenses, les participants ont identifié ensemble les défis auxquels font face les opérateurs économiques et ont proposé des solutions concrètes pour les relever. Au terme de ces échanges fructueux, sept recommandations clés ont émergé, traçant la voie d’un avenir prometteur pour les chargeurs guinéens et africains.

Selon Monsieur Mohamed SANKHON, Chef de Département Assistance et Promotion des Chargeurs, sept (7) recommandations phares ont été formulées :

1. Réformer les statuts juridiques des conseils des chargeurs pour les adapter aux nouvelles réalités économiques et technologiques, afin de renforcer leur rôle d’assistance auprès des opérateurs économiques.

2. Encourager les États africains à protéger et soutenir les conseils des chargeurs en leur garantissant des ressources financières pérennes (bordereaux électroniques, documents uniques de transport, subventions). Objectif : leur permettre de développer des infrastructures essentielles comme des entrepôts, des aires de stationnement et de repos, ou encore de soutenir les compagnies maritimes nationales.

3. Inviter l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA) à appuyer les États dans la ratification des règles de Rotterdam, essentielles pour la protection des intérêts des chargeurs africains.

4. Établir un partenariat stratégique entre l’UCCA et la Chambre de Commerce Internationale, notamment à travers l’organisation de formations sur les Incoterms et la mise en place de comités nationaux.

5. Renforcer la production de données logistiques fiables en accompagnant la redynamisation des Observatoires Nationaux des Transports Multimodaux (ONTM).

6. Créer une bourse de fret terrestre, outil novateur pour mettre en relation l’offre et la demande dans le transport de marchandises, tout en explorant son extension au fret maritime.

7. Investir massivement dans la formation des acteurs de la chaîne logistique, dans la digitalisation des procédures, dans la modernisation des infrastructures (ports, routes, chemins de fer) et dans le renouvellement des parcs automobiles. Des efforts doivent également être faits pour mettre en place des postes de contrôle intégrés et simplifier les procédures douanières grâce à des systèmes de pré-contrôle.

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